The Silver Wood RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-35%
Le deal à ne pas rater :
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + Casque Bluetooth JBL
241 € 371 €
Voir le deal

Partagez|

Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Anonymous
Invité
Invité

Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Empty
MessageSujet: Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Icon_minitimeSam 3 Sep - 21:57

    J'avais bien mit une dizaine de minutes, à rester là, accroupie auprès de cette empreinte.
    Elle était fraîche. Enfin, fraîche, tout était relatif. Elle devait dater de la veille, de cette nuit. Et nous étions le matin. Cette emprunte de pas, sur les rives de l'île de notre campement, était accompagnée de sa jumelle opposée, et de quelques autres de leurs copies conforme dans la mousse épaisse, où l'on pouvait deviner à un tracé droit et appuyé, qu'un petit canoë s'y était trouvé. Il arrivait bien, que de temps en temps, mais rarement lorsque le soleil s'était couché, une embarcation erre sur la surface du Grand Lac de nuit, jusqu'à s'aventurer aux abords de notre île. Mais pour moi, cette embarcation n'était pas n'importe laquelle, non.. je savais très bien à qui elle appartenait.. et m'en rendre compte, m'avait coupé le souffle, m'immobilisant quelques instants, sans que je ne puisse réagir. J'étais tout simplement restée là, les yeux rivés sur ces empruntes, perdue dans mes pensées. Et, me ressaisissant, je me relevais, et effleurais du bout des doigts la surface du tronc d'un vieil arbre mort penché au dessus de l'eau, dont le bout des racines et des longues branches nues effleuraient la surface aqueuse où se reflétaient des couleurs chatoyantes du ciel des aurores. Je n'effleurais pas n'importe quel endroit de cet arbre, non. Je touchais du bout de mes doigts fins et abîmés par les rites, trois encochures qu'une seule personne sur ces terres effectuait sur l'écorce des arbres auprès duquel il se reposait.
    Mon père était passé ici.

    Tout en caressant l'écorce de l'arbre d'une main, tandis que l'autre serrait dans son poing mon totem de bois, j'adressais une prière à notre mère Nature alors qu'une bourrasque de vent froid souffla dans ma nuque, rabattant mes cheveux devant moi, quelques mèches rouquines me fouettant le visage. Comme si le vent, portait mon murmure avec lui, vers le lointain, où mon regard aux reflets verdâtres se perdaient. Ceci eut un sur moi l'effet d'un coup de fouet. Je m'élancais dans l'étendue d'eau, y courant sans me soucier de l'eau qui éclaboussait la cape de fourrure avec laquelle je me couvrais lors des matins frais comme celui-ci. Et, lorsque l'eau m'arrivait à mi-mollets, s'approchant dangereusement de mes genoux égratignés à force de m'être agenouillée lors de rites, l'humaine que j'étais disparu, ne laissant derrière elle que le sillon d'un mouvement rectiligne à la surface de l'eau glaciale du lac.
    Ma perception des choses changeait. Je me sentais filer dans cette étendue aqueuse, pouvais sentir les bulles d'air qui s'échappaient de ma truffe d'ébène glisser le long de ma fourrure fauve. Mes moustache, plaquées contre mon museau à cause de la vitesse à laquelle je nageais, pouvait malgré tout détecter le moindre mouvement de tous ces poissons qui grouillaient autour de moi, fouillant la vase à la recherche de nourriture. Je remonte à la surface, prend une bouffée d'air frais, avant de replonger dans l'eau. Assez d'air pour finir de traverser le bras d'eau qui séparait l'île du campement aux grandes terres. Pas un bruit, ne serait-ce que le chant matinal des oiseaux. Je parcrourais l'étendue de mousse en quelques sauts, laissant les traces sur le végétal de mes coussinets. Je finis par longer un petit cours d'eau, qui me mena rapidement jusqu'à une source, où tout était calme. Par prudence, je ralentissais. Loutre en territoire inconnu, je me frayais un chemin parmis les hautes herbes.

    Je savais qu'entrer dans le territoir des Lions n'était pas une bonne idée. Pas du tout, non.
    Mais je devais parler à mon frère.
Revenir en haut Aller en bas
Ҩ Lieutenante
Tamara
Tamara
Ҩ Lieutenante
Messages : 89
Date d'inscription : 30/08/2011

Feuille de personnage
Relation(s) du perso::

Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Icon_minitimeDim 4 Sep - 0:10

Je m’étais réveillée aux aurores ce matin, contrairement à mon habitude. Des cauchemars m'avaient torturé toute la nuit sans me laisser une seule petite heure de répit. Gabriel était resté éveillé lui aussi, inquiet, et comme mes songes devenaient de plus en plus violents, il avait finit par prendre son apparence de lion pour me rassurer. Ce n’est que blotti contre lui que je pus dormir deux heures pour récupérer un peu bien que mon esprit resta en ébullition.

Je voyais mes parents qui me tenaient la main alors que je n’étais qu’une enfant. Ils avaient l’air d’être heureux et moi aussi car je riais. Puis tout devenait sombre et une impression de froid et de profonde solitude m’envahissait. Soudain il y avait beaucoup de bruit, des gens qui hurlaient et courraient dans tous les sens et ma mère entra en trombe dans la tante où je dormais pour m’emmener à l’abri. Mais elle n’en eu pas le temps et une violente douleur me traversa le corps lorsque je tombais à la renverse des bras de ma mère et que je rencontrais son visage, figé à jamais pour l’éternité.

Je me réveillais donc l’esprit encore embrumé, mes cheveux courts en bataille et me glissait hors de la tente pour laisser à Gabriel les dernières heures de repos dont il avait besoin. Déjà, alors que le soleil commençait à peine sa course dans le ciel, la chaleur montait du sol de terre battue et devenait étouffante. Les premiers rayons du soleil frappèrent ma nuque et mes bras nus avec insistance. Toujours ensommeillée je m’étirais longuement et paresseusement tel un gros chat que l’on a réveillé trop tôt et enfouissait mes orteils nus dans le sol chaud. J’adorais cette sensation et elle m’enleva une bonne fois pour tous tous ces mauvais souvenirs de la tête.
Je tournais le regard vers la tente de Braise mais elle ne s’était pas encore réveillée. Ce n’était pas non plus l’heure de la chasse et le guerrier chargé de monter la garde en dernier était assoupi à l’entrée du camp. Levant les yeux au ciel devant ce manque de discipline, j’entrepris d’attacher ma ceinture à laquelle pendait mon poignard en silence et je m’éloignais des camps sur la pointe des pieds.
J’avais besoin de réfléchir. Tout en me dirigeant vers la source étoilée, je repensais à l’attaque dont avaient étés victimes mes parents. Je n’avait pas vu d’animaux. Hors, tout le monde sait que lors des guerres entre clan, la plupart des guerriers choisissent de prendre leur forme animale qui est souvent plus efficace. Je devais en déduire une chose : mes parents avaient étés tués par des sans-totems. Mais pourquoi ? Pourquoi avoir décimé ma famille et m’avoir laissée vivante alors qu’il aurait été si facile de me supprimer ? Toujours les mêmes questions…

La vie commençait à reprendre dans la forêt et les cigales reprirent leur rythme incessant. Des proies faisaient danser les buissons sur mon passage mais j’avais soif aussi je ne décidais de leur prêter attention qu’une fois ma gorge désaltérée. J’arrivais à la source et plongeai mon visage dans l’eau fraiche et pure. Cela me fit un bien immense. Ouvrant la bouche sous l’eau, je bus jusqu’à ce que mon corps n’est plus soif du tout puis je me relevait, plus réveillée cette fois. C’est alors que mon estomac se mit à gargouiller. Je portai ma main à mon totem en souriant et bientôt ce ne fut plus une simple fille de 18 ans qui se tenait sur la rive mais une magnifique lionne au pelage virant sur le brun. Je m’étirais à nouveau comme un gros chat, laissant mes sens s’éveiller les uns après les autres, jouant à sortir et à rétracter mes griffes puis je m’immobilisais.
Là, parmi les hautes herbes qui jonchaient la rive, un bruissement se fit entendre. Instinctivement je m’aplatissais au sol, les yeux rivés sur le taillis avec une intensité de prédateur. Mes griffes sortirent sans un bruit et soudain je bondis sur ma proie tous crocs dehors dans un rugissement, détendant mes muscles comme un ressort.

Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je retrouvais une loutre entre mes pattes ! Etonnée, je rentrais mes griffes sans pour autant reculer. L’animal totem était entre mes pattes et je le fixais d’un air méfiant.
Comme je ne pouvais pas parler sous cette forme, je repris ma forme humaine sans lâcher la créature des yeux, une main posée sur mon poignard.

-Qui es tu et que fait tu sur notre territoire ?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Icon_minitimeSam 10 Sep - 3:51

Tout s'était déroulé extrêmement vite. Tellement vite, que je n'avais rien vu venir.
A vrai dire, même si j'étais restée complètement sur mes gardes; je n'aurais pas pu déceler la présence de la lionne qui s'était abbatue sur moi. J'avancais face au vent; je pouvais sentir l'odeur de ce qui s'approchait de moi.. devant moi. Et non derrière. Enfin, c'était mon but, tout de même. D'avancer, avancer, et encore avancer, jusqu'à ce que parvienne l'odeur légèrement poivrée de mon frère, au creux de ma truffe sombre. Mais jamais je n'aurais songé que l'on cherche à me sauter dessus par l'arrière ! Sans doute était-ce le mouvement des herbes hautes dans lesquelles je me frayais un chemin, qui avaient trahit ma présence à la Lionne. Et, lorsqu'on est traqué par un tel prédateur, difficile de premièrement s'en rendre compte, car malgré le poids que ces chasseur pouvaient peser, ils avaient l'art de la chasse dans ce milieu d'hautes herbes dorées camoufflant leur robe de blé, tout autant que les Loutres ont l'art de la chasse dans les profondeurs d'un lac, d'ailleurs. Deuxième raison pour laquelle j'étais complètement fichue dans cette traque quiprocco où j'étais la proie, je ne m'attendais réellement pas à ce que je sois aussi vite accueillie par l'un des membres du territoire sur lequel je circulais inconsciemment, complètement perdue dans mes pensées, à me répéter sans cesse le discours qui s'échapperait de mes lèvres pour convaincre mon frère de faire une bonne fois pour toutes ce qui me tournait en tête depuis quelques temps, ces quelques temps où je me sentais comme épiée, et que mes rêves pleins de mystères hanteaient mes nuits, me laissant sans réponse. Perdue également dans d'autres pensées concernant cette personne, à qui je ne voulais pas qu'on fasse du mal, cette personne que je n'avais jamais pu connaître, mais dont pourtant je sentais la présence, dont pourtant son propre sang, coulait dans mes veines. Mon père, oui.. mon père, pour qui j'éprouvais un sentiment étrange mais agréable, et sans doute très fort, tou en sachant que je n'avais aucunement le courage de me tenir face à lui. Cela n'étais jamais arrivé, et mes songes m'effrayaient chaque nuit un peu plus, car je le sentais, la rencontre était imminente. Je ne me sentais pas prête, de le voir. Le toucher. Lui parler. Lui parler ? Mais qu'est ce que je pourrais bien lui dire ? Bonjour papa, tu es un Sans-Totem et je suis sensée t'abattre pour le bien des Loutres et des autres Clans ? C'était inimaginable. Tuer mon propre père, ou refuser de me plier aux lois des Clans. Un Mage de Clan qui refuse de se plier aux lois qui régissent la Forêt.. n'importe quoi. Quoique je pense, quoique je décide, quoique je fasse, le jour où je lui ferai face devait bien arriver. Et chaque jour, je me levais, émergeant d'un rêve nocturne, avec la peur que ce jour ne soit celui d'un cauchemard..

Ainsi donc, alors que je me glissais parmi les hautes herbes, je m'étais retrouvé avec un mastodonte de félin au dessus de moi. J'avais à peine eu le temps de voir l'ombre du prédateur se dessiner devant moi alors qu'il bondissait, ses griffes acérées dehors. Dans ma tête, une prière résonna. J'étais perdue, si elle n'avait pas le réflexe de remarquer le totem qui pendait à mon cou. Les seuls êtres s'imagineant pouvoir échapper indemne à l'emprise d'une lionne en chasse pour son Clan, ne sont que des fous.
A mon grand soulagement, ma prière fut exaucée. Je me sus dès lors que les griffes de la lionne se rétractèrent, ses grosses pattes félines ne se reculant pas pour autant. La guerrière était méfiante, et elle avait de quoi l'être. Un chasseur totem d'un autre Clan sur son territoire, sans que son arrivée n'en soit avertie, il y avait de quoi se méfier, oui ! Je n'eus pas beaucoup de temps pour observer la magnifique créature de fourrure pleine de noblesse qui se tenait au-dessus de moi, car celle-ci reprit rapidement sa forme originelle pour s'empresser de me questionner.


- Qui es-tu, et que fais-tu sur notre territoire ?

Je n'avais pas besoin de jetter un regard à sa main qui s'était posée sur son poignard, seul son rapide mouvement m'avait permis de savoir que quoique je fasse de violent, j'étais à la merci de sa lame. En une fraction de seconde, à la place de la petite loutre fauve allongée, ventre de crème tourné vers le ciel, se trouvait une jeune femme allongée sur une cape de fourrure brune. Sous ma forme animale, je n'avais pas encore eut le temps de complètement sécher, puisque je circulais dans des herbes mouillées juste avant cet assaut; aussi, mes cheveux rouquins étaient encore trempés, et quelques mèches rebelles étaient restées collées sur mon visage, l'une d'entre elle suivant étrangement l'un des sillons bruns qui semblaient couler de mes yeux. Ce tatouage était caractéristique des mages du Clan des Loutres, je ne savais si elle avait déjà rencontré l'un de mes prédécesseurs, et que si c'était le cas elle avait reconnu ce tracé brun, mais moi, je ne me souvenais pas de ce charmant visage qu'était le sien. A vrai dire, du Clan des Lions, je n'en connaissais que Chef et Mage, et bien évidemment mon frère. Avec assurance, toujours allongée au sol sur le dos, je me redressais légèrement en m'appuyant sur un de mes coudes, tandis que mon autre main se portait à ma poitrine, poing fermé, indiquant à mon assaillante que je venais en paix. Je devais agir prudemment, au moins pour une fois.

- Je suis Nadëa, Mage du Clan de la Loutre.

Ma voix claire avait fendu le silence, se laissant porter par le vent frais matinal. Je pris une inspiration, et continuais, sur un ton posé, mais sur de soi.

- Je suis ici pour raison personnelle. Je cherche Aëdan, l'un de vos Guerriers.

La Lionne avait beau avoir rapidement repris son apparence humaine, j'avais eut le temps de remarquer sa musculature, impressionnante et meurtrière. Ce devait être soit une haute gradée, soit une des meilleures guerrières du clan. Elle connaissait inévitablement mon frère, vu ses impressionnantes compétences au combat; malgré son caractère solitaire qui l'éloignait toujours des autres.
Revenir en haut Aller en bas
Ҩ Lieutenante
Tamara
Tamara
Ҩ Lieutenante
Messages : 89
Date d'inscription : 30/08/2011

Feuille de personnage
Relation(s) du perso::

Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Icon_minitimeDim 11 Sep - 4:30

- Je suis Nadéa mage du clan de la loutre.

L’animal fin et svelte au poil brun plaqués sur le corps qui se tenait entre mes pattes quelques secondes plus tôt fit alors place à une belle jeune fille aux cheveux roux en bataille. Ses yeux verts hypnotisant rappelaient la profondeur des fonds marins tandis que ses parures étaient caractéristiques de son clan : peau de loutre au coup, écailles de poissons à la ceinture et boucles d’oreilles en cartilage. Bien qu’elle sembla plus petite que moi en taille, sa silhouette svelte et agile lui allait parfaitement bien et rappelait le totem qu’elle portait autour du coup.

Je remarquais immédiatement le tatouage brun qui zébrait ses joues en partant de ses yeux. L’intruse de me mentait pas et malgré son jeune âge, elle devait avoir des pouvoirs effrayants. Ma main se resserra autour du manche de mon poignard finement sculpté. Un ennemi si dangereux sur nos terres était inacceptable et il était de mon devoir de le chasser…ou bien de le tuer pour la sécurité de mon clan.

Je n’avais jamais combattu de mage, j’étais trop jeune pour avoir déjà participé aux grandes guerres auxquelles ils furent mêlés. Mais je me souvenais des récits de bataille que me narrait Gabriel et j’avais appris à m’en méfier. Les mages sont des êtres puissants qu’il ne faut pas sous estimer et le fait qu’elle soit aussi jeune était loin de me rassurer.

Néanmoins la jeune fille qui s’était redressée sur ses coudes porta son poing contre sa poitrine, signe qu’elle venait en paix. Intriguée, je lâchai mon poignard sans pour autant cesser de me tenir sur mes gardes. Si elle tentait quoique ce soit, j’aurai tôt fait de l’éliminer.

- Je suis ici pour raison personnelle, je cherche Aedan, l’un de vos guerriers, déclara telle d’une voix claire comme la surface de l’eau.

Le nom fit tilt dans ma tête. J’aurai du reconnaitre ces cheveux en bataille flamboyants sous le soleil. Je connaissais tout mes guerriers par cœur et Nadéa ressemblait beaucoup à l’un d’eux, Aedan le solitaire. Ma bouche du s’ouvrir légèrement sur l’effet de la stupéfaction mais je repris rapidement le contrôle de moi-même. Quelque soit la raison de sa venue ici, fouler nos terre sans y avoir été invité était une infraction.

Je connaissais bien Aedan, du moins comme un lieutenant peu connaître les guerriers dont il a la responsabilité. C’était un garçon mignon plutôt solitaire qui préférait manger seul dans son coin en regardant les étoiles plutôt que de participer aux festivités les soirs de pleine lune. Ses cheveux roux et ses taches de rousseurs faisaient jacter les filles bien qu’il ne s’intéressa pas beaucoup à elles.
Comme je regardais Nadea en réfléchissant, un vol précipité d’oiseaux des plaines me ramena à la réalité. Les membres venaient de partir à la chasse.

- Je connais Aedan, déclarai-je en guettant une lueur quelconque dans ses magnifiques yeux verts. Mais quelque soit la raison qui te pousse à venir sur notre territoire, je te prierai de t’en retourner chez toi immédiatement.

J’espérai qu’elle comprendrai qu’elle n’était pas la bien venue ici et que si un guerrier à la chasse ou pire, ma chef, la trouvait, elle risquait de passer un sale quart d’heure…
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Icon_minitimeDim 25 Sep - 2:20

Elle me fixait du regard, comme si elle cherchait à lire en moi.
Comme si elle cherchait la vérité au fond de moi, comme si elle scrutait la moindre de mes taches de rousseur qui puisse être semblable à celle d'Aëdan.. à vrai dire, lorsqu'on était côtes à côtes, la ressemblance était extrêmement flagrante. Nous étions jumeaux, après tout; et le fait que je sois du sexe féminin et que lui du sexe masculin ne nous empêchait pas d'être deux gouttes d'eau rouquines. Et, encore devais-je le préciser, seul la taille différait.. mais c'était parfaitement en accord avec nos chemins qui se sont séparés, je veux dire par là le fait que petite et svelte convenait parfaitement aux Loutres, tandis qu'une carrure imposante convenait exactement à celle d'un Lion solitaire.. l'inverse aurait été comique, à vrai dire.
Silencieuse, j'inspirais et expirais doucement. Comme si un couteau était déjà à ma gorge, alors que celui ci était toujours porté à sa hanche. Je n'avais rien à faire, à part attendre qu'elle se décide, si je disais vrai, si je disais faux. J'avais mis toute la sincérité dont je pouvais faire preuve dans ma voix. Avoir mentionné Aëdan était ma seule chance de rentrer dans leur territoire sans encombre. Soudain, un bruissement d'ailes. Fort, malgré la distance qui nous séparait d'eux. Ce bruit sortit la jeune lionne de ses pensées, comme des miennes. Lorsque son regard s'était posé sur moi, je compris immédiatement, comme si j'avais pu le lire dans son esprit. Les autres Lions étaient partis à la chasse. Et j'étais sur leur territoire. Et elle aussi, était chasseresse.. et moi, j'étais entre ses griffes. bravo, Nadëa.


- Je connais Aëdan, mais quelque soit la raison qui te pousse à venir sur notre territoire, je te prierai de t’en retourner chez toi immédiatement.

Un soupir de soulagement résonna dans ma tête. Elle ne comptait pas me livrer à la chef de son Clan et dénoncer mon infraction. Et, elle connaissait Aëdan. Elle avait sans doute pu faire le rapprochement entre nous deux, remarquer cette ressemblance flagrante, lorsqu'on le connaissait bien les traits du visage de l'un, l'autre devenait soudainement plus familier. Enfin. Cependant, elle n'avait pas pris, parmi les quelques choix qu'elle pouvait effectuer, celui que je désirais. Lorsque je parle de quelques choix, je parle de ceux-ci; me livrer à son Chef afin qu'ils décident quelle seraient ma sentence, me chasser avec violence comme on chasserait un sans totem et dans ce cas là il aurait fallut que je passe par la magie, étant donné mes capacité nulles dans le domaine du combat; elle pouvait encore me chasser avec diplomatie, comme elle venait de le faire. Ou encore, elle pouvait gentiment me guider jusqu'à mon frère. Ce que j'aurais bien voulu qu'elle fasse. Mais elle en avait décidé autrement, on dirait..
Peu m'importait son choix. Je devais le voir. Je ne pouvais pas me résigner, non! pas maintenant que j'étais dans leur territoire, que je m'étais aventurée aussi loin, non. Et ce n'était pas dans ma nature. Quand j'avais quelque chose en tête, j'étais toujours obligée d'aller jusqu'au bout. M'arrêter à mi chemin, ça ne me ressemblait pas, mais alors pas du tout. Quoi qu'il en soit, j'allais le voir aujourd'hui, et pas demain, et pas autre part. Et il valait mieux faire les choses vite; mon père avait déjà eu l'audace de poser le pied sur l'île qui nous sevrait de campement. Jusqu'où irait-il la prochaine fois ? Et.. que voulait-il, à la fin..


- C'est urgent.. réellement..

Je sais qu'insister n'était pas une bonne idée, mais je ne voyais que ça à faire. Je ne pouvais pas lui en préciser le sujet, cela devait rester secret. Si jamais elle en entendait mot, son devoir était de le rapporter à sa Chef qui transmettrait elle-même l'information aux autres Chefs de Clan, particulièrement ma Chef, car cela traitait, d'une certaine façon, de la sécurité des Clans. Un sans totem qui s'approchait de trop près des campement.. tout ça à cause de ses enfants.. je n'osais même pas imaginer notre situation à moi, et Aëdan. J'avais un rôle important dans mon Clan, je ne pouvais pas me permettre de laisser au sein de mon clan une place de mage, indispensable, vacante..
Avec assurance, mais ne pouvant cacher une teinte de supplication dans la voix, je prononçais ces derniers mots.


- Une fois que je lui aurai parlé, je m'en irai. Je peux vous donner ma parole.

Le vent balaya la plaine, écartant quelques mèches rousses de mon visage.
Le parfum d'Aëdan, me parvint dans ce murmure du vent, léger. Familier.
Rassurant.
Revenir en haut Aller en bas
Ҩ Lieutenante
Tamara
Tamara
Ҩ Lieutenante
Messages : 89
Date d'inscription : 30/08/2011

Feuille de personnage
Relation(s) du perso::

Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Icon_minitimeMar 11 Oct - 4:14

- C'est urgent.. réellement.

La mage du clan de loutre avait du mal à cacher un ton de supplication à t'elle point que ma curiosité en fut piquée sans que cela ne m’empêche de rester sur mes gardes.

- Une fois que je lui aurai parlé, je m'en irai. Je peux vous donner ma parole.

Nadéa semblait sincère et certaines de ses expressions ressemblaient en tout point à celles de son frères. Je me demandait ce qu'il en penserai si il apprenait que je n'avait pas autoriser sa propre soeur à le voir. Il serait surement en colère voir vexé mais j'était son lieutenant et j'avais des responsabilités, et ce devoir semblait peser chaque jour un peu plus lourd sur mes épaules.
Je regardait un instant la mage droit dans les yeux. Il était claire que je ne pouvais pas lui autoriser ce rendez vous, aussi innocent soit il. Peut être qu'en d'autres circonstance j'aurai reconsidéré sa demande. Mais voila, il y a deux jours de cela déja que la rivière qui traversait notre clan avait été empoisonnée et il s'en était fallu de peu pour que Pardalis n'y reste (voir rp : https://silverwood-rpg.1fr1.net/t254-un-nouveau-lieutenant-pour-le-clan-du-lion) Je ne pouvait pas me permettre de laisser entrer n'importe qui sur notre territoire et en même temps j'avais besoins d'informations pour trouver l'auteur de ce crime. Qui avez bien pu vouloir anéantir le clan du lion en cette période où le gibier était rare et l'eau si vitale? Etait ce le clan de la loutre? Cela était peu probable car la rivière où ils vivaient était la soeur de la notre ce qui expliquait dailleur la présence de Nadéa sur nos terre aujourd'hui...Cependant on n'était jamais trop prudent.

-Désolé mais la réponse est non ce n'est pas la peine d'insister.

J'avais peut être été un peu trop dure, trop sèche. Cela ne me ressemblait pas. Mais il faut dire que j'était tendue. Je me demandait ce qui pouvait bien pouvoir la pousser à insister auprès de moi alors que deux secondes plus tôt j'avais failli la prendre pour mon casse croûte. Savait elle quelque chose au sujet de la rivière? Je brûlais d'avoir des réponse mais il ne fallait pas que j'en révèle trop. Cherchant mes mots, je fini par dire d'un ton plus doux.

- Une autre fois peut être. Mais dit moi, toi qui est du clan de la loutre, n'a tu pas remarqué quelque chose d'anormal ces dernier temps au sujet de la rivière?

Il fallait que je sache à partir d'où le poison avait il été déversé. En effet, la question était essentielle. Si l'eau avait été contaminée en amont, avant le clan des loutres, alors peut être que c'était à leur clan qu'on en voulait et pas au notre. A l'inverse, si Nadéa ne voyait pas de quoi je voulais parler, alors c'était que le clan des lions était bien le seul visé, pourquoi je l'ignorait. Enfin, je ne devait pas entamer une dispute car si nous étions tous deux visés, lions et loutres, alors peut ètre dans un futur proche devrions nous nous allier...

Une multitude de questions sans réponses fourmillaient dans ma tète tandis que j'attendais la réponse de mon interlocutrice...
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé


Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Peut-on freiner le passé qui vous poursuit ? [Pv]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Sujets similaires

-
» > Peut-être un peu trop intrépide < [PV Shaïna]
» Un BG qui vous cause, ça use, ça use...
» Me pardonnerez-vous un jour?
» AIDEZ-MOI S'IL VOUS PLAIT !!!
» Cerrydwen vous salue !
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Silver Wood RPG :: Introduction :: Corbeille-