Quand Obscura se réveilla le soleil été a son plus haut. Mise a part quelques guerriers il n'y avait plus grand monde dans le camp tous étaient partis a la chasse ou déposer les os ailleur. Après s'être assurer que personne n'avait besoin de son aide, comme se devait de faire une mage digne de ce nom, elle eut envie d'aller chasser une grenouille fraiche pour son repas. Elle aussi avait le droit de chasser, après tout. Comme elle ne voulait pas y aller seule, car il y avait de drôles de bestioles aux marécages ; par exemple des bisons. Elle avait entendu dire qu'un d'eux rôdait. Elle voulut donc y aller avec Dreno mais il était occupé avec quelques guerriers qui devait partir en patrouille. Elle vit alors Morwyn leurs chef qui été allonger a l'ombre d'un rocher... Elle alla la voir et lui dit:

Salut Morwyn !!!

La jeune femme sursauta, Obscura n'avait pas vu qu'elle dormait. Terriblement gênée, la jeune mage du clan du rat s'excusa et lui fit sa demande le sourire jusqu'aux oreilles :

Dis tu veux venir avec moi aux marecages chasser? S'il te plait!!! S'il te plait!!!

L'impatience d'Obscura était palpable, ce qui aurait pu en faire sourire plus d'un. Cela faisait vraiment longtemps qu'elle n'était pas partie chasser, et elle attendait avec la joie d'une petite fille la réponse de sa chef.

Il était bien plus de minuit quand Morwyn commença à prendre le chemin du camp. Elle avait passé beaucoup de temps au champs fleuri afin de réfléchir. Elle sentait que la paix n'allait pas durer, et se demandait si elle serait à la hauteur pour gérer les temps de crises. En effet, étant chef depuis le grand orage, elle n'avait jamais été confrontée à autre chose que la réparation du camp et la paix entre les clans. Elle était inquiète. Elle s'était remémoré le temps où elle était une simple guerrière qui pouvait partir chasser quand bon lui semblait...
Nullement fatiguée, elle prit le temps de chasser en rentrant. Il n'y a jamais trop de gibier, non?
Elle repéra un lièvre, une proie difficile. La jeune femme considéra ses armes : son poignard, et un arc, ainsi qu'un carquois rempli de flèches aiguisées. Morwyn prit son arme à distance, sélectionna une bonne flèche et tendit la corde en visant le lièvre, occupé à grignoter une noisette.
D'un mouvement sec et précis, elle relâcha la corde. Le bruit alerta le rongeur qui se redressa ; trop tard. La flèche lui atterrit en plein dans le flanc. Morwyn rangea son arc derrière son dos et acheva sa proie. Elle retira la flèche qui était certes pleine de sang mais sans aucune égratignure. Il fallait la rincer avant que le sang ne sèche, retirant ainsi l'avantage du tranchant.
La jeune chef s'enfonça dans la forêt. Elle ne connaissait pas vraiment cet endroit, et erra quelques instant avant de trouver un ruisseau, le lièvre tenu par les oreilles. Il était plus lourd que Morwyn avait imaginé.
Elle se dépêcha de nettoyer les lames du projectile avant de reprendre sa route vers le camp.
A son arrivée, elle salua le guerrier qui était de garde. Il était très tard, et la lune perdait son éclat derrière les nuages, comme si elle faiblissait à force de briller.
Fatiguée, Morwyn déposa le lièvre sur la pile de gibier et se coucha derrière un rocher avant de s'endormir aussi sec.

Le sang coulait. Des gémissement résonnait. Le coeur de Morwyn battit à tout rompre. Que se passait-il? Elle aurait voulu courir, elle voyait des scènes défiler devant ses yeux. Le chaos, ce n'était qu'ombre. Elle ne voyait plus rien, elle entendait seulement des cris, de souffrance, de haine, de rage? Elle n'aurait su le dire. Puis elle comprit enfin qu'elle rêvait. Elle se savait, tout au fond d'elle, mais ça n'était pas moins effrayant. Elle ferma les yeux et se recroquevilla. Etait-elle dans la forêt sombre? Non, ce lieu était inconnu. Elle rouvrit les yeux. Il n'y avait que de la brume, des tempêtes de hurlement vrillait ses oreilles. Elle commença à courir, à tenter de fuir...

Salut Morwyn !!!

Cette dernière sursauta, haletante. Elle était de retour dans le camp. Soulagée, elle chercha du regard celle qui l'avait réveillée. Obscura, son unique amie, était devant elle, un peu gênée. Elle lui présenta ses excuses avant de se lancer, un grand sourire aux lèvres :

Dis tu veux venir avec moi aux marécages chasser? S'il te plait!!! S'il te plait!!!

"Salut, Obscura. répondit la jeune chef. Eh bien oui, pourquoi pas?"

Elle chercha son lieutenant du regard. Dreno organisait des patrouilles ; Morwyn lui fit signe qu'elle partait et s'engagea vers les marécages, suivie de près par Obscura.

Peu après, elle et la jeune mage arrivèrent aux marais.

Le chemin ne fut pas long, les deux jeunes femmes croisèrent des guerrier revenant de la chasse avec beaucoup de proies. Ce qui les encouragea a aller chasser. Elles ne rencontrèrent aucune bête féroces qui aurait pu leur nuire, mais les bruits et le vent froid leurs glacer les os. Quand les deux amies arrivèrent a leur destination il n'y avais personne. Juste leur repas, les grenouilles, qui ne se doutais visiblement de rien...
Il n'y avait qu'au marécage que le vent été aussi glacial car, il ne faut pas oublier, c'est l'été et la chaleur du camp était étouffante. Une brume fine recouvrait le surface de l'eau, il faisait sombre un peu trop même... Obscura dit alors avec peu d'enthousiasme:

Bon... Ben on y va alors? Je vais chasser par la je sens mon repas m'appeler...

Sans attendre la réponse de son amie elle s'éloigna... Elle vit une grenouille banda son arc... Et toucha l'animal en pleine poitrine. Quand elle sentit quelquechose lui monter sur la jambe lentement. Puis elle eu une sensation inexplicable... La jeune fille su tout de suite ce que c'etait.

HAAAAAA !!! AU SECOUR MORWYYYYN ! UN SERPENT


Puis elle ne vit plus rien,
Obscura c'était évanouit...

Les deux amies ne tardèrent pas à arriver. Elles avaient croiser un guerrier ramenant un bon nombre de proies au camp. Bien, pensa Morwyn. Le clan était bien alimenté, la partie de chasse ne se ferai pas sous la pression. Elles avaient tout leur temps.
Le marais était étrangement sombre. Une légère brume et des sons inquiétants rendaient l'endroit lugubre et angoissant. La jeune chef commençaient à douter de son envie de chasser à cet endroit. De plus, l'humidité, la terre vaseuse imprégnée d'eau rendaient leur pas bruyants, sinistres. La végétation semblait pleurer sur leur triste habitat. Morwyn parcourut l'endroit des yeux : il y avait juste des grenouilles, aucun gibier à poil... Inconscients, les batraciens menaient leur vie dans la froideur des marécages aussi normalement qu'à l'ordinaire. Elles ne semblaient pas affectées le moins du monde par le malaise que ressentaient les jeunes femmes.
L'endroit empestait la vase. Sans enthousiasme désormais, Obscura déclara :

Bon... Ben on y va alors? Je vais chasser par la je sens mon repas m'appeler...

Morwyn acquiesça alors que la jeune mage s'éloignait déjà dans la fine brume. De son côté, la chef partit sans entrain planter sa lance dans le plus de grenouilles possible. Ces bestioles étaient vraiment dures à attraper, et peu nourrissantes, ni succulentes... Du point de vue de Morwyn, il ne fallait les chasser qu'en temps de famine. Elle grimaça en ratant le batracien qui s'enfuit en coassant, comme pour la narguer. Exaspérée, la jeune femme lui envoya sa lance avec brutalité et eut la surprise de voir la grenouille s'embrocher à son extrémité, alors qu'elle n'avait pas spécialement visé. Un coup de chance. Elle glissa la proie dans son petit sac de chasse en peau et repartit à la traque quand elle entendit un cri.

HAAAAAA !!! AU SECOUR MORWYYYYN ! UN SERPENT !

Elle sursauta. Elle avait reconnut la voix d'Obscura et se précipita dans la direction où son amie était partie. Elle trébucha alors sur un corps allongé et se rattrapa de justesse.

Obscura ! Non ne soit pas morte ! ah !

Elle attrapa le serpent et l'immobilisa, tenant la mâchoire fermée entre le pouce et l'index. Elle observa attentivement les yeux du reptile. La pupille était ronde, constata la chef soulagée, et le museau arrondit également. C'était une couleuvre, non un serpent venimeux. Elle reporta son attention vers son amie.
Elle avait été mordue et s'était sans doute évanouie sous le coup de l'émotion. Morwyn s'accroupit et la secoua dans tout les sens, les mains serrées sur ses épaules.

Eh ! Obscura ! Réveille toi !
Obscura c'était évanouit...

Dans son inconcience Obscura réva elle se retrouva dans un endroit sombre, quand tout a coup, un par un, les anciens mages de tous les clans apparurent. Puis une voie venue de nul par parla:

Obscura, tu n'as aucune raison d'avoir peur... Tu es mage après tout....

Puis l'image de ses ancêtres se dissipa. Sans savoir pourquoi elle se retrouva tout à coup au milieu de millier de serpents la jeune fille pris son courage a deux main et attrapa un d'eux pour l'examiner. Quand elle s’aperçut que ce n'était que des médiocres couleuvre... Se fut le noir total quand elle sentit quelqu'un la secouer dans tous les sens et l’appeler c'était surement Morwyn qui l'avais entendu crier. Obscura espéra profondément que la chef ne le dirais a personne, avoir peur d'une vipère en étant mage est quelque peut... honteux. Dans son semi sommeille elle ouïe aussi une voie lointaine qui la supplier de ne pas être morte elle savais que c'était sa chère et tendre amie...

Quand la jeune femme reprit conscience elle tomba nez a nez avec son amie qui était penchée sur elle et qui la secoué de plus en plus fort.

Je... je... je vais bien merci si on rentrais au camp j'ai déjà tuer une grenouille cela suffira pour mon repas mais avant je doit aller chercher une toile d’araignée pour recouvrir ma blessure quelque chose pour stopper mais saignements...

Elle ne mit pas longtemps a trouver se dont elle avait besoin. Puis elles reprirent le chemin du retour tout en prenant leur temps sa blessure la faisait boiter mais se qu'elle espérait le plus c'est que personne ne le remarque, car la jeune mage ne supporterait pas l'idée qu'on se moque d'elle...
Quand les deux amies arrivèrent au camp Obscura alla se réfugier seule dans son entre pour essayer de soigner et de cacher cette vilaine blessure que lui avait infliger se serpent maudit. Et elle ne savais pas si elle retournerais un jour dans cette endroit sombre, lugubre et effrayant.

Morte d’inquiétude, Morwyn secouait son amie de plus en plus fort. Elle n'allait pas mourir quand même? Est-ce que cela arrivait de mourir de peur ? Mais non, ça n'arrivait jamais... Enfin, son Obscura s'éveilla. La jeune chef faillit lui mettre une baffe pour la punir de l'émotion qu'elle lui avait causé, mais elle songea qu'il était plus sage de ne pas le faire.

Je... je... je vais bien merci si on rentrais au camp j'ai déjà tuer une grenouille cela suffira pour mon repas mais avant je doit aller chercher une toile d’araignée pour recouvrir ma blessure quelque chose pour stopper mais saignements...

Ah, oui bien sûr

Morwyn l'aida à chercher. L'état de la mage du clan du rat l'inquiétait. Elle semblait mortifiée par sa mésaventure ; cela pouvait pourtant arriver à tout le monde... Morwyn pinça les lèvre, plongée dans ses réflexions. En marchant un peu trop brusquement, la chef s'enfonça le pied dans la boue. Pestant contre les marécages nauséabonds, Morwyn sortit son pied de la tourbe et le secoua avant de tomber nez à nez avec une toile qu'elle tendit à Obscura qui se hâta de se faire un bandage. Elles rentrèrent alors que le soir commençaient à tomber. La végétation était de moins en moins humide au fur et à mesure qu'elles approchaient du camp. Les jeunes filles y arrivèrent rapidement et Morwyn partit dîner tandis que son amie partait immédiatement dans sa tanière. Morwyn déposa leurs prises sur la pile de gibier et se choisit un lièvre.
Peu après, elle partit se coucher.