La forêt était calme, c’était assez exceptionnelle, parce que d’habitude le grincement des arbre et les cries peut rassurant des oiseaux rendaient cette forêt pas très agréable, mais là, la tranquillité qui l’habitait la rendait sympathique. Les arbres nus présentaient la plus grande partie du paysage, avec la neige et les collines blanches.
Mes pas dans la neige troublait le silence religieux de la forêt, il faut dire qu’il faisait tellement froid aujourd’hui que la plus part des animaux étaient croupis chez eux et ils avaient bien raison ! Le vent glacé me rongeait les os et je tremblais de froid. Mais heureusement j’arrivais bientôt “chez moi”...
Quelques minutes passèrent et j’arriva enfin dans une clairière décorée d’un manteau de neige. L’entrée de la grotte était en face de moi. Je souriais, contente de pouvoir enfin les revoir ! J’ai passé la tête à l’intérieur.
-C’est moi ! Je suis de retour ! Ai-je appelé.
Ma voix fit écho dans la grotte, il semblait n’y avoir personne. Un aboiement retentit derrière moi. Je me suis tournée et ils étaient tous là.
Des loups gris et blancs venaient d’entrer dans la clairières et les uns après les autres ils s’assirent ou s’allongèrent à leurs aises dans la neige. Il n’y avait qu’une louve qui était restée debout et elle s’avançait vers moi. C’était ma mère, la belle louve blanche aux yeux dorés... Je me suis a mon tour approchés d’elle et je me suis assise avec les autres loups. Mes frères et sœurs sautèrent sur moi et commencèrent à me lécher affectueusement. Je riais.
Arrêtez... Ha ha ha ha! Arrêtez vous me chatouillez! Ha ha ha ha!
Je les caressais, j’étais chez ma famille, j’étais avec ma meute. Je riais, mais mon sourire se figea quand je me dis qu’il faudrait ensuite que je rentre au camp...
Ho! Je n’y suis pas encore ! Me suis-je dis.
J’ai pris un louveteau dans mes bras. Il était jeune, il n’avait même pas 6 mois. La mère du jeune loup qui était prêt de moi ne m’arrêta pas, elle avait confiance en moi et elle ferma les yeux pour se reposer. J’ai commencé à câliner le petit loup et à le chouchouter comme le font mes amies du clan avec les petits garçons. Je ne l’ai jamais fait a un enfant humain, ça ne me paraît pas naturel, mais à un louveteau c’est complètement spontané.
Je continuer à rire avec le jeune loup qui me léchait les joues.
Les loups mes tenaient chaud et peu à peu, le sommeil m’envahis.

Artaher errait dans la forêt sombre. Il subissait de plus en plus souvent des insomnies et cela le mettait mal à l'aise. Il avait l'habitude qu'on le traite différemment, vu que personne ne sait de qui il est vraiment le fils. Il fut tout de même soulagé. Il était content que son père lui ait dit la vérité. Il savait trop bien comment il se serait sinon posé des questions insensé. Il avait eu la chance que d'autres n'ont pas. Le silence dans la forêt le mettait mal à l'aise et il commençait à avoir énormément froid. Il sentit la fourrure pousser sur l'ensemble de son corps et se sentit étonnamment bien lorsqu'il tomba lourdement sur quatre pattes. À sa place se tenait maintenant un énorme ours brun touffu et gras pour l'hiver. C'était cette graisse qui le tenait au chaud, mais il savait qu'en début de printemps il lui fallait s'entraîner encore plus pour s'en débarrasser. Il courra dans la neige, laissant des trace de patte aussi grosse que ceux d'un grizzli derrière lui. Soudain, il s'arrêta, il avait entendu quelque chose...

« - Arrêtez... Ha ha ha ha! Arrêtez vous me chatouillez! Ha ha ha ha! »

Était-il près d'un camp ennemi ? Non, impossible. Prudent, il approcha vers la source du vacarme qui devenait de plus en plus distinct. Il vit une grotte, lui-même épuisé, il se cacha et se retransforma. S'il y avait un danger, il était mal, mais sous sa forme d'ours il risquait de faire croire qu'il était un assaillant. Il s'avança en silence et vit des loups. Bien évidemment, ils l'avait déjà sentis. Ils grognèrent mais Artaher avança, sûr de lui, il devait y avoir une humaine dans la grotte, vu qu'il avait entendu une voix féminine. Et il n'avait pas encore des hallucinations à se qu'il sache. Lorsqu'il vit une jeune femme, il fronça ses sourcils. N'était-ce pas...

« - Ka... Kamiko ?! »

Il se secoua la tête et reprit, à nouveau assuré.

« - Je savais que tu étais la lieutenante des loups, mais au point de vivre parmi de vrais canidés ? »

Il s'avança encore et s'assit, calme et serein, il ne devait ni montrer d'étonnement, encore moins de peur, malgré le fait d'être entouré de bête sauvage qui pouvait le déchiqueté en moins d'une sous cette position. Il ne s'était pas encore tout a fait remis de son combat avec le Puma.

Soudain, le petit loup que je portais sur mes genoux sauta sur ses pattes et montra ses petits crocs. Surprise je me suis assise dans la neige.
Tous les loups s'étaient à moitié levés et grognaient. J'ai reniflé l'air frais et oui, quelqu'un s'approchait.
Un homme imposant sortit des buisson, il était sans gêne. Il me dévisagea:
« - Ka... Kamiko ?! »
Les loups étaient prêt à lui sauter dessus. Je suis intervenue avant qu'il ne lui fonce dessus.
-Du calme ! Du calme...! Doucement... ! M'écriais-je.
L'homme me disait quelque chose, c'était un des homme du clan de l'Ours. Mais que fait-il ici?
Ha... J'avais complètement oublié que pour les hommes cette partie de la forêt est libre.
L'homme voulais garder la tête haute, mais je sentais un filet de peur passer dans sa tête. Cependant, toujours avec la même arrogance il s'assit comme s'il était chez lui.
- Je savais que tu étais la lieutenante des loups, mais au point de vivre parmi de vrais canidés ? Dit-il d'un ton moqueur.
J'ai serré les poings, quel arrogance ! Il osait se montrer sur le territoire de ma meute et parlait librement! Croyait-il que parce qu'il était un grand guerrier dans son clan qu'il pouvait parler comme ça? Je commençais a regretter d'avoir retenu les loups. Je l'ai fusillé du regard.

-T'as un sacré toupet de venir troubler notre réunion de famille ! C'est pas parce que c'est un territoire libre pour les hommes que pour les animaux c'est la même chose! Tu es sur le territoire de ma meute imbécile et tu oses parler comme si tu ne risquais rien ? Cache ta peur si tu veux, mais d'un seul geste je peux demander à ma mère de te dévorer.
Dis-je ne souriant d'un air sadique.

Si un regard pouvait tué, je crois que je serais mort sur le coup. Ah oui, et elle serrait les poings. Je fronçais les sourcils et commençais à analyser la situation, j'était assis, entouré de loups sauvages, avec la lieutenante des loup devant moi qui avait l'air énervé, ce n'est pas vraiment la colère qui me chassera. Elle grogna :

« - T'as un sacré toupet de venir troubler notre réunion de famille ! C'est pas parce que c'est un territoire libre pour les hommes que pour les animaux c'est la même chose! Tu es sur le territoire de ma meute imbécile et tu oses parler comme si tu ne risquais rien ? Cache ta peur si tu veux, mais d'un seul geste je peux demander à ma mère de te dévorer. »

Elle esquissa un sourire sadique. Il était vrai que les loups paraissaient prêt à obéir, cela me perturba un peu... Mais je savais, où plutôt sentais, que malgré la fierté de la jeune femme, elle serait incapable de lâcher la meute sur moi. Je décidais d'être contraire à mes pensés, pour la rendre un peu plus relâché et confiante. J'espère que cela marchera...

« - Je ne doute pas de ton courage et de ta capacité de lâcher ces loups sur moi, cela me perturbe juste que ces loups sont égaux vers toi comme si tu était vraiment de leur famille. »

Je ne bougeais pas d'un cheveux, j'étais plutôt près de la sortie, si jamais je remarquais un geste menaçant, il me suffirais de me transformer, cela ferait un moment de surprise et j'aurais largement lee temps de m'enfuir et de rejoindre le camp, si ces loups sont aussi stupides que des mules, et qu'ils me suivent, je pourrais me battre si je rencontre une patrouille ou les semer. Intérieurement, je hochais la tête, cela était un bon plan, si rien ne se passent mal bien évidemment.

« - Je ne doute pas de ton courage et de ta capacité de lâcher ces loups sur moi, cela me perturbe juste que ces loups sont égaux vers toi comme si tu était vraiment de leur famille. »

Cette phrase me perturba quelques secondes, comment pouvait-il dire une chose pareil? Cette meute est tout pour moi ! Il y a bien sur le clan, mais c'est différent...
L'homme paraissait sur le qui-vive, près à s'enfuir au moindre mouvement suspect, il ne semblait pas vouloir m'attaquer, et puis, si il le faisait ça pourrait mener à une guerre entre nos deux clan, il ne devait pas être si bête que ça. Ce jeter sur une fille d'un clan opposé entouré de toute une meute de loup... Il n'y aurait qu'un fous pour le faire et puis, il n'avait pas l'air si méchant que ça...
J'ai fermé mes yeux et j'ai soupiré en souriant. J'étais soulagée de voir que ce n'était pas un vilain garçon.

"-Tu sais, les humains ne sont pas si différent des animaux... Nous mangeons, nous chassons... On se réchauffe avec leur fourrure..."

Les loups semblaient se tranquillisé et sourire à cette bonne blague de notre invité. Le louveteau revint sur mes jambes et tout en parlant, je l'ai caressé.

-Tu dis que me considère comme leur égale? J'ai rit. Mais c'est parce que je le suis! La grande louve que tu vois là, c'est ma mère Dis-je en la pointant, Les autres sont mes frères et sœurs, oui, c'est ma famille que tu as sous t'es yeux !

Je lui disais tout ça aussi facilement? C'est pas mon genre... Je l'ai regardé, on aurait dit que tout ce qu'il attendait c'est que je m'explique, j'ai continué.

-Je ne viens pas du clan du loup. Je ne sais pas qui sont mes parents, ni d'où je viens. Les seuls souvenirs que j'ai remonte à mes 3 ans et j'étais déjà avec eux. Ce n'est q'un jour que des hommes du clan du loup m'on trouvée et mon ramener avec eux...
C'est donc normale que je considère cette meute comme ma famille et que ce soit réciproque.

Je souriais, sereine et je l'ai regarder gentiment.

Kamiko sembla se calmer, c'était bien, j'y suis passé pas loin... J’espérais juste qu'elle ne change pas d'avis, d'ailleurs, les loups commençait eux aussi à se détendre, un petit louveteau sauta sur ses genoux, elle parla en même temps qu'elle le caressa tendrement :

« - Tu sais, les humains ne sont pas si différent des animaux... Nous mangeons, nous chassons... On se réchauffe avec leur fourrure... »

Je rit à cette vérité. Elle avait raison, on ne nous différer pas, même pas un peu, juste pour le physique, et encore...

« - Tu dis que me considère comme leur égale? rit-elle, Mais c'est parce que je le suis! La grande louve que tu vois là, c'est ma mère, dis-t-elle en la pointant, Les autres sont mes frères et sœurs, oui, c'est ma famille que tu as sous t'es yeux ! »

Sa famille ? Carrément ? C'était bizarre...

« - Je ne viens pas du clan du loup. Je ne sais pas qui sont mes parents, ni d'où je viens. Les seuls souvenirs que j'ai remonte à mes 3 ans et j'étais déjà avec eux. Ce n'est qu'un jour que des hommes du clan du loup m'on trouvée et mon ramener avec eux...
C'est donc normale que je considère cette meute comme ma famille et que ce soit réciproque.

- Oui, je comprends à présent. Ça doit être dur pour toi de ne pas savoir de quels racines tu descends... Moi, j'ai aussi des parents dont personne connaît la vraie identité, sauf moi et mon vrai père. Il me l'a dit pour mon bien, et je lui en suis reconnaissant car je me serais posé trop de question sinon... »

Tout autour, les loups vaguaient à leur occupation, nous laissant discuter, sauf une grande louve que Kamiko a présenter comme sa mère. Elle nous regardait, et j'eu l'impression qu'elle comprenait exactement ce que nous disions...

« - D'ailleurs, je ne suis même pas sûr que tu saches qui je suis. Je m'appelle Artaher, guerrier des Ours. »

Il semblait me comprendre et être d'accord avec moi, c'est bien... Il me regardait, comme si il compatissait à ce que j'avais pu endurer en entrant dans mon clan, les moquerie, la solitude aussi... J'avais du monter chaque marche, passer chaque étape pour enfin devenir celle que j'étais à présent.

- Oui, je comprends à présent. Ça doit être dur pour toi de ne pas savoir de quels racines tu descends... Moi, j'ai aussi des parents dont personne connaît la vraie identité, sauf moi et mon vrai père. Il me l'a dit pour mon bien, et je lui en suis reconnaissant car je me serais posé trop de question sinon...

Quoi? Lui aussi? me suis-je dis, Il n'a pas connus ses parents? Mais alors... Nous sommes un peu pareil...!
Le regard que je portais sur lui jusqu'à présent changea, on avait surement traverser les mêmes épreuves lui et moi... Mais lui, il sait qui sont ses parents... Moi, je ne sais rien.... Je l'enviais un peu, même ça devait être aussi dur pour lui...

- D'ailleurs, je ne suis même pas sûr que tu saches qui je suis. Je m'appelle Artaher, guerrier des Ours.

-Artaher? Je retiens... Mais comment cela se fait-il que tu ne connaissais pas t'es parents et que tu as appris la vérité... Il n'y a pas longtemps, je supposes... Moi, c'est un peu mon but de les retrouver, alors même si je ne te connais pas, je suis contente pour toi que tu saches.

Répondis-je en souriant. J'attendais qu'il m'explique son histoire comme je lui ai raconté la mienne. C'était un peu un échange.

« - Artaher? Je retiens... Mais comment cela se fait-il que tu ne connaissais pas t'es parents et que tu as appris la vérité... Il n'y a pas longtemps, je supposes... Moi, c'est un peu mon but de les retrouver, alors même si je ne te connais pas, je suis contente pour toi que tu saches.

- Eh bien, mon vrai père m'a accompagné au camp lorsque j''était tout petit et pour protéger son secret, il a annoncé qu'il m'a trouvé. Mais il m'a dit que mon vrai père, eh bien, que c'était lui et que ma mère est... euh... ça je ne peut pas dire... »

Je me demandais pourquoi j'en ai dit autant, un aura particulière émanait de cette fille, elle me fascinait. Quelque chose de superficielle la différais et la rendait unique en même temps... Je secouais la tête, pourquoi pensais-je cela ? Elle n'étais que la lieutenante d'un Clan ennemi. Je ne devais pas m'en faire une amie, juste une alliée... Et encore, il suffit que je lui fasse un peu trop confiance et qu'elle me trahisse pour mettre ma popularité au plus bas. Il faire attention, mon pote, attention...

« - Bref. On t'accepte, dans ton Clan ? Malgré le fait que l'on ne sait pas de qui tu descends ? »

Voilà ce qu'il me fallait faire, en apprendre le plus possible sur elle. L'information est le plus fort allié pour vaincre l'ennemi. Je la regardais, elle était belle. Elle avait des cheveux mi-longs, châtains. Elle était grande - pas plus grande que moi - et fine. Son corps était élancé, elle avait l'air d'une femme forte, fière et prudente. Il ne faut pas non plus oublier qu'elle peut se transformer en loup. Je déglutit discrètement. Non, je pouvais me transformer en grizzli dix fois plus grand. Mais la loi disait que plus de quatre loups pouvaient venir à bout d'un grizzli, et ils étaient... plus d'un dizaine.

- Eh bien, mon vrai père m'a accompagné au camp lorsque j''était tout petit et pour protéger son secret, il a annoncé qu'il m'a trouvé. Mais il m'a dit que mon vrai père, eh bien, que c'était lui et que ma mère est... euh... ça je ne peut pas dire...

Il répondait, j'étais contente qu'il me fasse confiance, enfin...
Tout de suite après qu'il ai fini sa phrase il sembla reprendre ses distances, je fus déçue, mais je comprenais parfaitement.
Nous étions de clan différents, pas ennemis mais pas forcément allier.
J'aurais voulus plus me méfier de lui, mais je n'y arrivais pas, je donnes ma confiance à ceux sur qui je sens quelque chose de rassurant, et lui, il avait cette chose.
Je me fiais à mon instinct, et il me disait que je n'avait rien à craindre de lui. Si il avait de mauvaise intention, il l'aurait tout de suite montrer en prenant plus de distance et n'aurais pas répondu à ma question !
Je souris discrètement, nous pouvions certainement nous comprendre.
Je l'ai regardé et j'ai remarqué qu'une barrière nous séparait, il avait créé dans son cœur une sorte de barrière protectrice, c'est ce qui le faisait prendre ses distances.
Je n'avais qu'une envie: qu'elles disparaissent pour qu'une sorte d'amitié puisse nous unir.

- Bref. On t'accepte, dans ton Clan ? Malgré le fait que l'on ne sait pas de qui tu descends ?

La question ne me surpris pas trop, mais elle était directe. Je ne suis pas méfié, je ne ressentais pas de danger à répondre:

-C'est une bonne question et, pour tout te dire: Ça ne c'est pas fait facilement !

En en parlant je riais, c'était du passer, mais le raconter me ferais du bien alors j'ai continuer:

Au début, tout le monde me fuyais un peu, ne me faisait pas confiance même si j'avais vécu toute ma vie avec des loups. On ne m'acceptait pas vraiment et j'en ai beaucoup souffert ! J'ai fais beaucoup plus d'effort que les autres. Je suis devenues aussi forte que des hommes de mon village, j'ai forcé le respect en menant des missions dangereuse et j'ai donner mon âme à mon village pour le protéger ! Le fait que je sois devenue la lieutenante de mon clan et la preuve que j'ai été accepté comme si j'étais née là-bas avec ma famille, et j'en suis fière.
Mais, j'ai quand même énormément souffert et certaines blessures ne se voient plus, mais leurs cicatrice me tues encore le cœur, tu dois comprendre, non?

J'ai fermé les yeux, je l'ai regardé et j'ai compris qu'il ne me faisait pas entièrement confiance, ça m'a énervé et j'ai continué:

Tu sais, je ne suis pas ici comme lieutenante de clan, mais comme humaine. Tu n'as pas a te méfier de moi, je ne t'attaquerais pas. Maintenant a ton tour de me dire comment tu as vécu jusqu'à maintenant.