Annonce.

Je n'arrivais pas à dormir. Cela faisait déjà plus d'une heure que j'étais allonger sur mon lit, les yeux ouverts, regardant la toile de ma tente, en réfléchissant. J'avais comme un pressentiment. Mais, pas un bon, plutôt quelque chose de grave, comme si une chose horrible allait se produire. Je ne m'étais pas lever plus tôt, car il était trois heures du matin, à peine, et je ne voulais pas réveiller mon clan. Mais là, je n'en pouvait plus de rester comme cela à rien faire. Il fallait que je bouge. Je me levais, les membres tout engourdis. Je m'étirais avec légèreté, avant de me dirigeais vers le sortie de mon antre.

Au dehors, la nuit brillait de mille feux au milieu des étoiles scintillante. J'observais avec amour la clairière et les petites barrières avec le petit étang plus en amont à droite qui protégeait mon clan. Je ne me rendit pas compte que j'esquissais un petit sourire. Le ciel était immaculé, il n'y avait pas un nuage pour venir voiler cette magnifique nuit d'automne. Seul le vent venait troubler le silence dans la forêt, s'engouffrant avec force dans les feuilles des grands platanes. Je prenais une grande respiration. J'aimais cette endroit, j'aimais tout. Je fermais les yeux pour mieux sentir les sons de la nature autour de moi.

Soudain, le vent souffla avec une telle violence dans mes longs cheveux bruns que je failli basculer dans la petite rivière à quelques mètres de moi. Je me rattrapais de justesse, et retrouvais mon équilibre en quelques secondes. En me relevant, je vérifiais que je n'avais réveiller personne. Ma respiration s'était quelque peu accélérer, car tous ce qui c'était passer lorsque j'étais dans le noir de mes yeux, je l'avais ressenti au pus profond de moi, et c'était cela pour moi, la véritable passion de la nature. En marchant, en faisant les cent pas, je pensais, je pensais, mais en même temps, non.

Enfin, si, je pensais à Nadëa, la mage de notre clan, qui était en ce moment même à l'endroit où tout les mages communiquent avec leurs ancêtres. Le chemin jusqu'à cet endroit sacré était long et périlleux. Et pour revenir en pleine nuit, je ne pouvait que la plaindre. Mais, elle adorait faire ceci, soigner des gens, et transmettre ce que les morts veulent nous dirent. J'aimais bien Nadëa, elle était calme, sérieuse, très amical, et en même temps déterminer et loyale envers son clan. En pensant a cette dernière, je ne mettais pas rendue compte que j'étais carrément sortis du camp. Mes pas avaient du me guider ici.

Soudain, j'entendis des bruits de pas. Par instinct, je sautais dans un buisson, et restais tapie derrière, attendant la suite. Mais, rien n'apparaissait. l n'y avait personne, et le silence était de nouveau présent dans l'immense forêt de conifères. Je sortais donc prudemment de ma cachette, toujours sur mes gardes, on ne sais jamais qui pouvait sortir des fourrés. *Ce doit être un rongeur qui passait, me dis-je intérieurement.* Avec l'intention de retourner dans la clairière principal, je marchais un vitesse respectable, lorsque j'entendis un bruit. Je fis volte-face, la main sur le fourreau où était ranger ma dague, prête à l'attaque.

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Alors que devant moi, je regardais avec stupéfaction la silhouette de Nadëa, se découper devant moi, je n'en revenait pas. Ce n'est pas l'arriver de ma mage qui me fit cet effet, car, je savais qu'elle était parti à l'Assemblée des Mages, avec tous les autres clans, mais c'était la lumière. Dès que je la reconnus, une lumière nimber de soleil traversa sans peine les nuages ainsi que le feuillages épais des grands conifères pour venir ce poser sur le jeune fille qui était devant moi.

- Soundari, me dit-elle, comme essoufflée.

Son ton était pressant, et sa respiration haletante. Elle devait avoir couru, et donc, ce qui signifiait sûrement une nouvelle urgente, qu'elle soit de bonne ou de mauvais augure. Je relâchais donc ma main que j'avais instinctivement posé sur mon couteau. Pendant quelques secondes très courte, elle reprit son souffle. J'ouvris grand mes oreilles, sachant que ce qu'elle allait me dire serais primordial. La regardant dans les yeux, de ses yeux bleus cyan, elle me dit d'une voix tout de même saccadée.

- Il faut prévenir le Clan.. dès que possible..

C'était tout pour le moment. Aucune précision sur ce qui allait se passer? Je ne savais pas si elle avait bien réussi a déchiffrer ce que nos ancêtres lui avaient envoyé ou non, si elle voulait l'annoncer elle même au clan, mais en tout cas, elle s'arrêta de nouveau. Elle mit d'abord beaucoup de mal a déglutir, puis, elle prit le temps d'inspirer un grand coup, de ce calmer, et de me rétorquer une chose inconcevable à mes yeux, sur un ton calme et posé.

- Une Guerre va éclater. Dans peu de temps. Très peu de temps.

Mon visage se décomposa littéralement. Ma bouche s'entrouvrit lentement, mes yeux s'écarquillèrent d'étonnement, et mes oreilles se mirent à bourdonner. Il me fallu un certain temps pour que je me reprenne. Une fois cette phase acquise, je me demandais si Nadëa avait eu des précision sur quelle raison une guerre allait avoir lieu, où et a cause de quoi, ou qui. Mais avant que je n'ai le temps de dire quoi que ce sois, elle me coupa en lançant.

- La Mage des Ours va périr sous la main d'un Rat. L'affrontement sera violent, et inévitable. Les Ancêtres sont formels.

Je n'en croyait pas mes oreilles. Si j décomposais mot par mot ce que venais de me dire ma mage, Swan, mage des Ors allait périr sous la main d'un Rat, que nous pouvions identifié. Nous ne pourrions pas éviter cette guerre, qui sera violente. Les Ancêtres ont été stricts. Je n'avais pas parler une seule fois depuis le début de notre rencontre. J'étais resté muette tout le long de la révélation. Il était maintenant l'heure pour moi de parler à mon tour, et je lui dis donc.

- Merci Nadëa. Je suis au moins heureuse sur un point. Que tu es rêver de cela et que tu m'en ai informé le plu vite possible. Je ne vais pas faire nu long discours, nous devons le dire au clan, le plus rapidement.

Je ne lui laissais pas le temps d'analyser ma phrase que je partais déjà en direction du camp. Elle réagit aussitôt et me suivit en trottinant jusqu'à être à ma hauteur. Lorsque la barrière végétale et l'étang furent en vue, nous accélérions le pas, et une fois dans la clairière, je sautais sur la petite corniche qui me servait de Promontoire et lançais d'une voix claire et forte, néanmoins tourmenté, la phrase quotidienne qui précédais les Assemblées d'un Clan.

- Que tout ceux qui sont en âge de chasser et de nager s'approche de la corniche pour une Assemblée du Clan.

J'attendais quelques minutes que tous les membres comprennent, arrivent et s'installe, avant de continuer :

- J'ai une très mauvaise nouvelle à vous annoncer. Mais, je vais laisser le soin à notre mage si précieuse, Nadëa de vous la révélée.

Je la regardais au pied du petit éboulis construit de tas de pierres et de feuilles, et l'invitait d'un sourire amical à me rejoindre sur mon estrade et l'encourager à leur raconter le sort de nous tous.