» Moïra
Ҩ Chef de Clan
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Date d'inscription : 27/03/2011
Feuille de personnage
Relation(s) du perso::
 |  Sujet: Always look the sky.  Mar 15 Nov - 10:03 | |
| Le Renard qui avait des Ailes. C'était un début d'après-midi pluvieux, pourtant la Chef des Renards n'avait aucune envie de rester cloitrée dans sa tente. Il fallait absolument qu'elle sorte, se dégourdir les jambes. Elle s'enfila alors une large cape avec une capuche, lui arrivant sur les épaules. Dans nos thermes à nous, nous aurions appelé ça un poncho. Elle enfila ensuite un pantalon en peau de puma, ainsi que des bottes fourrées en bisons. Unie de même couleur, idéal pour passer inaperçue. Elle sortit ainsi paisiblement de sa tente, et pris soin tout d'abord que le clan fonctionnait parfaitement, que les patrouilles étaient doublées comme il le fallait et que chacun occupe son rôle. Elle chercha discrètement Torak du regard, mais à son grand désespoir, ne l’aperçut point. Elle sourit. Malgré la lourde tâche de diriger un clan, la chef n'avait qu'une chose lui envahissant l'esprit, qu'une personne. Torak.
Chassant de sa tête son bonheur personnel, elle sorti vivement, accompagnée d'une lance, de son camp. Elle avait choisi de traverser discrètement le territoire des ours, pour aller sur le territoire des aigles. Non pour s'infiltrer, mais plutôt pour se balader. Elle marcha longtemps, très longtemps. C'est pourquoi, un moment plus tard, elle compris enfin qu'elle irait plus vite en sa forme animale. Elle laissa donc place à une magnifique boule de poils rousse.
Quand elle fut enfin arrivée à destination, elle se dirigea vers les falaises, en prenant bien soin d'observer les alentours, au cas où un aigle arriverait. Oui, elle aime le risque. Ça ne se voit pas ? Lorsqu'elle arriva en haut des falaises, une envie irrésistible lui pris. Elle avait envie de voler, une envie de vivre sans limite. Elle voulait ressentir l'envie de vivre, cette sensation qu'on ne ressent vraiment que lorsque le danger est présent. Elle s’approchait donc avec tout de même une hésitation constante des falaises.
Elle fut alors bientôt au bord du précipice. Si près, que ses jambes tremblaient. Si près, qu'elle voyait en contre bas les plaines ensoleillées du Clan de Lion, dont sa soeur était la meneuse. Le vent envoya alors un souffle à la fois fort, puissant et doux. Quand Moïra le recut, elle s'approcha encore, à en basculer. Elle ouvrit alors ses bras en grand, comme si elle s'en allait faire une étreinte au vent. Puis elle ria lorsque celui-ci lui arriva droit dans la figure. Folle ? Non. Insouciante, oui. Si quelqu'un l'aurait vu là, il aurait tout de suite eu envie de la tirer en arrière. Mais la meneuse avait un bon sens de l'équilibre. Elle ne tomba point. Le vent se calma, puis il reprit de plus belle.
Son poncho alors lui donnait l'allure d'une chauve-souris. Elle se retourna soudainement, et couru à toute vitesse, en compagnie des esprits des anciens, dans l'herbe fraîche et haute du plateau. Le territoire des Aigles était vraiment unique, car il recevait toujours du vent, et la vue était époustouflante. Tout les clans étaient parfait d'ailleurs. C'était l'avis de Moïra, jusqu’à ce qu'elle repense au rêve d'Andora à la Pierre Ancestrale.
Tandis qu'elle courrait, la chef enfantine entendit un cri strident et résonnant, venu de haut. Elle sursauta. Un aigle! Aïe, elle s'était faite repérée. Elle courut alors à toute vitesse, se tournant de temps à autres pour observer le rapace, qui la suivait. Un moment, alors qu'il se rapprochait, elle se pris une stupide pierre, se qui manqua de la faire tomber. Quand elle tourna la tête, elle vit que l'oiseau foncait droit sur elle. Alors elle se baissa, et celui-ci roula au sol.
La jeune chef eut envie de partir, mais elle ne le pouvait pas. Elle ne le devait pas! Elle était chef, elle devait assumer, même si son agresseur ne l'avait surement pas reconnu sous cet attirail. |
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